• 1. Six mois de négociation. Bilan : toujours pas de gouvernement, c'est la fin de l'orange bleue ?
     
    Je ne sais pas si c'est la fin de l'orange bleue mais c'est en tout cas la fin des exclusives.
    On a un problème dans le chef du cartel CD&V NVA qui est incontournable au vu des résultats des élections.
    Aujourd'hui, c'est selon moi la fin des exclusives comme celle qui voulait exclure le PS... qui est en réalité le 3ème parti de Belgique !
    Aujourd'hui, on constate aussi que notre pays a une image détériorée à l'étranger. Le Gouvernement est toujours en affaires courantes et la crise actuelle nous empêche de régler les problèmes des gens.
     
    2. Que penses-tu de l'attitude du CD&V et de la NVA ?
     
    Quand on s'allie avec le diable, on paie un jour ou l'autre les conséquences. Il serait temps que le CD&V clarifie son discours. Le discours de la NVA, par contre, est clair : ils veulent la fin de la Belgique ! Notre pays, à leurs yeux, n'a pas de valeur ajoutée !
    Le CD&V doit avoir un discours aussi clair... que veulent-ils vraiment ?
    Dans ces conditions, comment former un gouvernement et en parallèle vouloir la disparition de la Belgique ?
    Le postulat de départ signifiait l'échec : on voulait une majorité des 2/3 pour permettre des réformes institutionnelles avec un gouvernement ne disposant pas de cette majorité des 2/3. C'était foutu dès le départ !
     
    3. Et le MR... Didier Reynders ne veut pas d'une tripartite traditionnelle, cela signifie qu'il ne veut pas du PS ?
     
    Ben oui ! Baser un gouvernement sur le fait d'éjecter un autre parti, tout cela par rancune parce qu'on s'est fait éjécté du Gouvernement wallon, c'est de la politique de bac à sable.
     
    4. Quelle est l'ambiance actuelle au parlement ?
     
    Une des tâches essentielles du Parlement est de  « surveiller » le Gouvernement. Nous sommes dès lors un peu comme des gardiens de prison emprisonnés ! L'ambiance entre parlementaires francophones et flamands n'est pas mauvaise (sans parler des extrémistes). Je pense que les démocrates flamands ont fait de la surenchère électorale et de la désinformation. Ils ont caricaturé le wallon paresseux et profiteur.
    Maintenant, ils sont tenus par leurs promesses impossibles.
     
    5. Selon toi que va-t-il se passer maintenant ?
     
    Il existe différents scénarii. Il ne faut pas être désespéré. Guy Verhofstadt a la main, à lui de faire des propsitions. Le danger, c'est évidemment qu'un antipolitisme primaire s'installe.
     Or qu'on soit bien conscient que les difficultés actuelles sont la résultante du choix des Belges et de notre démocratie représentative !
    Le choix des Belges et en l'occurrence celui des Flamands nous dirige vers une radicalisation des positions flamandes.

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