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"C'est un socialiste, madame Mathot !". C'est au travers d'une caricature illustrant sa naissance qu'Alain Mathot se présentait, en 2003, aux élections fédérales. On le qualifie de "fils de" ? Pas de problème : fier de ses racines et de son éducation, il en jouera en optant pour "Fils de gauche" comme slogan de campagne, défendant le socialisme des vrais réformateurs, de ceux qui ont fait progresser notre société et qui le feront encore demain. A 30 ans, il devient député fédéral avec près de 15.000 voix.
Quatre ans plus tard, il est de nouveau candidat à la Chambre. Mais est devenu bourgmestre entretemps, prenant les rênes de Seraing, sa ville natale, pour relever l'important défi de sa reconversion. Ses domaines de prédilection ? Ceux auxquels il est confronté au quotidien pour améliorer la qualité de la vie de ses citoyens tels que l'aménagement du territoire, le développement durable, le logement, la formation professionnelle ou l'associatif. Mais aussi ceux auxquels il a été confronté durant sa vie professionnelle passée d'indépendant et enfin ceux qui, à une autre échelle, bénéficient aussi à la population : les finances, la Défense, les télécoms, l'altermondialisation...
Sa richesse ? Le contact permanent avec la population, sa position de municipaliste qui lui permet de relayer, au Parlement, la réalité des villes et des communes. Mais surtout la volonté inébranlable de "parler vrai", de ne jamais, comme c'est trop souvent le cas, dissocier les promesses et les actes.
3 commentaires
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Alain cuisto
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